Les frais de personnel représentent 45 % des charges des banques en France. L’informatisation des traitements combinée à une pyramide des âges favorable ces 10 dernières années ont permis des gains importants de masse salariale. Si les projections de départs à la retraite sont moins favorables dans les années à venir, le poids des plus de 50 ans reste conséquent avec près de 30 % des effectifs.
Les coûts immobiliers comptent pour 7 % des charges. Ils deviennent davantage « challengables » depuis la crise, avec une baisse attendue des loyers de bureau et une réduction des m2 exploités en lien avec l’augmentation du travail à domicile. La majeure partie des coûts immobiliers étant néanmoins liée aux agences (~70% en moyenne), l’activation complète de ce levier est donc intimement liée à la stratégie de distribution de la banque.
Les coûts informatiques, 13 % des charges, sont conséquents. Les besoins d’investissement pour maintenir et mettre à niveau les SI sur les enjeux de la digitalisation limitent grandement les opportunités de réduction.
Le risque et les impôts & taxes représentent 15 % des charges. Là-aussi, les opportunités de réduction restent limitées depuis la crise du Covid compte tenu des projections élevées de coût du risque.
Les 20 % de coûts restant correspondent aux achats, prestations de service (hors SI), communication… Le budget achats est une source de gains substantiels d’autant plus intéressante qu’une réduction est socialement acceptable.
